À l’initiative de Son ar mein, en mai 2024, Véronique Daniels, maîtresse à danser, accompagnée de Daniela Maltrain (viole Renaissance), Camille Rancière (vièle Renaissance) et Cyrille Métivier (violon), en collaboration avec l’école Cousteau de Saint-Eutrope à Plougonven, a mené un projet original autour de la danse Renaissance.
Soutenu par la DRAC et la fondation Tiqitaq, ce projet a exploré la résonance de la danse Renaissance avec notre quotidien.
Des interventions ont également eu lieu au collège médicalisé Pérarhidy.
Au travers du langage du corps, les élèves de cours moyen ont découvert que chaque danse est porteur d’un mode de vie, tantôt familier, tantôt surprenant.
Danses Renaissance et danses bretonnes partagent un socle commun : leur dimension collective : se tenir par la main, se regarder, danser ensemble, autant d’éléments qui ont d’abord déstabilisé avant de rassembler les enfants.
Cette exploration a donc permis de lever certaines difficultés à accepter de danser.
Pour faciliter ces connexions, Véronique Daniels a imaginé un système ingénieux de foulards, créant un effet esthétique et fédérateur.
Au fil des répétitions et lors du bal, le foulard s’est naturellement effacé, signe que le groupe avait trouvé sa propre dynamique.
Les enfants ont également pu développer leur créativité lors d’ateliers gravures en créant des livres et des affiches regroupant les dessins réalisés suite aux différents ateliers de danses.
Le 17 mai, la résidence s’est conclue par un bal ouvert à tous dans la cour de l’école où les parents étaient fiers de danser avec leurs enfants.
Une belle réussite qui allie tradition et créativité dans un moment de convivialité et de partage.